dimanche 8 mars 2009

Charlie Winston, mon boucher et ma petite cousine

NY Street - Garry Waller


Samedi matin, pour à peu près la troisième fois de ma vie je vais chez le boucher. Je lui demande 2 tranches de bavette, il me répond "nan, j'ai du persillé c'est ce qu'il y a meilleur dans le cacher, ça fera du bien à votre âme". Je sais pas ce qu'il a voulu dire par là mais c'est bien fait pour moi.

L'après-midi, showcase de Charlie Winston à la fnac des halles. C'est bien sûr ma petite cousine qui m'y a trainé. On devrait tous avoir une petite cousine pour justifier les concerts indéfendables et les films pour préados. En fait c'est pas si mauvais, je compte deux chansons bien, et comme disait ma voisine de droite, "il est vraiment trop". Le public c'est en grande partie des midinettes bcbg qui ont enfin compris l'arnaque Julien Doré. Je leur pardonne et leur prescrit une cure intense de rock indé pour les remettre dans le droit chemin.

Dans la nuit, 3h du mat', Saint-michel. Le bus de nuit entier est en proie à une gigantesque gueule de bois. Un groupe d'erasmus débat en Espagnol sur les bienfaits du thé sur la toux grasse en prévisions du lendemain matin. Dans mes oreilles, la compil' Dark Was The Night, Train Song. Feist et Ben Gibbard s'y collent et bientôt ce seront Bon Iver, The National, Beirut, The Decemberists, la bande originale parfaite du noctambus.






Train Song - Feist + Ben Gibbard

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est juste pour dire que j'aime bien chez toi